Rue Joseph Vernet
Just like the sailing ships of yesterday were adorned with figureheads, the noble houses of Avignon bore sculpted heads above their doorways. Sometimes I dream of the ladies who served as models. Home owner's wife or sculptor's mistress ? What lost stories do each of them tell?
Tout comme les grands voiliers d'autrefois portaient des figures de proue, les hotels particuliers d'Avignon s'ornaient de figures sculptées. Parfois je rêve aux dames dont les traits réguliers ont servi de modèle. Epouse du propriétaire ou maîtresse du sculpteur ? Combien d'histoires perdues dans tous ces visages ?
Ah Nathalie... you are back in force here... if only stones could reveal their deeper dreams to us, and tell their stories, whisper of the hands that shaped them, of the chisels that cut, the loving but critical eye of the sculptuor seeking perfection... If only that could be, I'm sure there would be crowds of people every day lined up to hear them murmur of the past...
ReplyDeletebonjour mes voisines - j'suis jalouse, la dame elle vous photographie mieux que moi
ReplyDeleteBrigetoun, la dame elle a attendu pendant des mois que l'angle du soleil lui convienne, photographiant, jetant à la poubelle, guettant encore... c'est une quête aigüe, celle de la lumière!
ReplyDeleteInteresting thing to ponder - could be a whole story (like The Girl with the Pearl Earing). The figureheads still look well & the light falling on them is lovely.
ReplyDeleteThanks for your visit to see the Crazing Moon - your are right, I should have waited a few days for a full moon!
ben franchement j'aimerais pas être à leur place, elles doivent se geler le pompon alors que les clients sont bien au chaud dans l'hôtel. :-)
ReplyDeleteMAis Nathalie tu n'as pas encore ta statue au dessus de fenêtre de ta chambre tu sais celle qui a la vue que le monde entier envie
ReplyDeleteMais non Delphinium, en cette saison elles prennent le soleil, même qu'elles se font un teint de paysanne.
ReplyDeleteEn revanche je m'aperçois que j'ai été bien convenue dans mon imaginaire : "épouse du propriétaire ou maîtresse du sculpteur" ? Pourquoi pas maîtresse du propriétaire ou épouse du sculpteur ?
Ou bien des deux à la fois ?
ReplyDeleteAh ! quelle bonne idée d'associer à la pierre burinée le fer oxydé des balcons ! Tu nous ravis une fois encore chère Nathalie. Haha.
Oui Michel, maitresse des deux à la fois me semble la base d'un bon vaudeville.
ReplyDeleteTu as sans doute vu ceux de la maison qui est au-dessus du restaurant corse rue St-Jean-le-Vieux : on voit bien, en partant de la façade sur la rue du Chapeau-Rouge :
ReplyDelete- la mère
- le père
- la fille (ou bru)
- le fils (ou gendre).
Ce qui tendrait à nous faire penser, qu'alors qu'au XVIIIe la tête est souvent un monstre ou un diable destiné à faire fuir les mauvais esprits, au XIXe, quand cette mode fut reprise, ce fut pour y représenter des personnes réelles.
Ça me donne envie de faire mettre la mienne au-dessus de ma porte !
Hoho.
Elles sont bien belles ces demoiselles. La femme, épouse ou maîtresse, est à l'honneur sur ces immeubles.
ReplyDeleteJ'aime bien le com de Delphinium.
Certaines de ces dames, à l'image des figures de proue, ont vu les flots de près lors des inondations des siècles derniers.
ReplyDeleteDes navigatrices d'eau douce en quelque sorte. ;-)
These exterior touches are always nice to see on buildings. Unfortunately that isn't done over here but I think it would suit some houses perfectly.
ReplyDeleteI don't thin a wife would let her husband put his mistress's face over the doorway, not even an enlightened frenchwoman. But they are lovely, aren't they.
ReplyDeleteOne of my favorite things to photograph is Paris is doorways like these. Just lovely with that sunlight kissing her face.
ReplyDeleteV
Ah-ha, what a question. Mistress or wife! I'd go for sculptor's mistress.
ReplyDeleteYour yellow irises plus bridge, plus water, plus reflections were just beautiful.
I put a cracked mirror on Monte Carlo today - and thought of you and your photography - in fact tho, just the sculptor's art.
Ou bien une troisième possibilité platonique qui sait ?
ReplyDeleteJe pensais moi aussi Maîtresse du propriétaire tout en laissant croire que c'est l'épouse du sculpteur, l'occasion est trop belle!
ReplyDeleteEt oui, combien d'histoires perdues dans tous ces visages !...
ReplyDeleteAu fait, tu préfères te faire sculpter le portrait avec un grain de beauté ou sans ? Simple question ?
Je pense que l'image féminine symbolise tant de choses !... tant et tant ! Z'auraient pas pû mettre un mec tout de même !
A plus... va savoir ! www. ....
Oooops... On dirait ma grand mere sur la 1ere photo..Que fait elle la?!! ;~))
ReplyDeletePour repondre a ta Question:
ReplyDeletetu as vu juste ces pumpkins sont de taille humaine.
Merci de ta visite.
Nice light on the "demoiselle" at the bottom. Wonder if Picasso got inspired by the sculptures or the real ones?
ReplyDeleteJeff, j'ai répondu à ton souhait. Le jour suivant on passe aux hommes!
ReplyDeleteLes Demoiselles d'Avignon"! Je pense à Picasso. Y aurait-il un rapport, question maîtresse ou égérie portraiturées?
ReplyDeleteJe suis allée voir l'expo des primitifs italiens au musée Jacquemart : des vierges semblant toujours aussi belles quoique peintes au XII ème siècle, et quid de leur modèles (des gens de la rue ou des courtisanes en vue, des comédiennes, comme les Mariannes des mairies) qui nous ressemblent (on n'a pas changé depuis cromagnon) et quid des artistes ?
ReplyDeleteTiens Jeff, des mecs :
ReplyDeletehttp://avignon.midiblogs.com/archive/2008/11/01/ces-messieurs-du-108-rue-joseph-vernet.html
Jeandler, la toile de Picasso n'a rien à voir avec Avignon. Titrée à l'origine « Le Bordel d'Avignon » elle fait référence à la "carrer d'Avinyo", une rue chaude de Barcelone !
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