Rue de la bonneterie / Rue de la masse, Avignon
Arbeit macht frei - Le travail libère-t-il ? Posons la question, nous dit-on.
Mais le portail portant cette mention qui se trouvait à l'entrée du camp de concentration de Dachau a été volé il y a quelques jours. Hasard ou coïncidence que ce regain d'intérêt pour une formule de sinistre mémoire ? (détails sur le vol du portail de Dachau ici)
Arbeit macht frei (work sets you free), let's ask the question, said a graffiti on a men at work sign in Avignon last week. But the slogan resonates bitterly with anyone who remembers that it appeared at the gates of most Nazi concentration camps. Is it a coincidence that a metal gate bearing this motto was also stolen at the Dachau concentration camp in Germany last week? (see story here). Why this new surge of interest?
13 comments:
Disturbing to scrawl that down in the first place... let alone the theft at the gate of the camp.
I felt a chill whisper past my soul when I first read your caption. I knew that something was behind it, and was saddened to know that it was graffiti scrawled on the sign. The theft of the Dachau gate is a mystery.
Tout ça est assez nauséabond et ce n'est pas fini...
En fait, je trouve le mot "travail" assez galvaudé. Le cantonnerait-on à l'idée d'effectuer une activité non désirée afin d'être rétribué ?
@bichel - la définition du mot travail ouvre en effet des abîmes de débats.
En revanche la formule 'arbeit macht frei' est trop connotée pour être anodine...
Pardon pour la digression par rapport au fond de la question.
Sur la forme, il me semble que la casquette sur la tête de l'ouvrier n'est pas conforme au panneau AK5 travaux.
Aurait-elle été rajoutée par l'auteur du graffiti, ou bien fait-elle réellement partie du panneau ?..
Dans ce dernier cas, je trouve que cette casquette a un petit air germanique !
Le travail c'est la santé
Rien faire c'est la conserver
Les prisonniers du boulot
N'font pas de vieux os.
Maurice Pon
Tilia a tout dit...
Quelle triste realite.
More often than not, Arbeit macht Sklaven, IMHO. Few and happy are those who truly enjoy their work.
@ Tilia - je confirme que la casquette a été rajoutée au feutre noir par l'auteur du graffiti.
Nathalie : alors je pense que l'auteur du graffiti a peut-être voulu critiquer la politique allemande en matière d'emploi, sachant qu'en Allemagne, il n'existe pas de salaire minimum légal...
@ Tilia - les questions de politique allemande s'exporteraient jusqu'à Avignon ? J'ai du mal à le croire...
@ Tilia - les questions de politique allemande s'exporteraient jusqu'à Avignon ? J'ai du mal à le croire...
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