Deux mains géantes en pierre tenant des grappes de raisin marquent le rond-point près de la cave coopérative de Beaumes-de-Venise : un repère impossible à manquer. Mais par temps de brouillard matinal c'est une apparition assez fantômatique. Distinguerez-vous la petite chapelle de Notre-Dame d'Aubune un peu plus haut dans la colline ?
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Saturday, 26 March 2016
The grape harvest roundabout
Two giant stone hands holding bunches of grapes mark the roundabout near the
Beaumes-de-Venise wine coop: quite a landmark, you can't miss it. But on
a foggy day it can be an eerie sight. Will you spot the little chapel
of Notre Dame d'Aubune just further up the hill?
Deux mains géantes en pierre tenant des grappes de raisin marquent le rond-point près de la cave coopérative de Beaumes-de-Venise : un repère impossible à manquer. Mais par temps de brouillard matinal c'est une apparition assez fantômatique. Distinguerez-vous la petite chapelle de Notre-Dame d'Aubune un peu plus haut dans la colline ?
Deux mains géantes en pierre tenant des grappes de raisin marquent le rond-point près de la cave coopérative de Beaumes-de-Venise : un repère impossible à manquer. Mais par temps de brouillard matinal c'est une apparition assez fantômatique. Distinguerez-vous la petite chapelle de Notre-Dame d'Aubune un peu plus haut dans la colline ?
Tuesday, 8 March 2016
Music to my ears
This sweet little fife player was in my mother's garden (above), now he sits in mine (below).
It's one of the last things my mother bought. She'd been looking for one for a long while and when she finally found one on a market in the south of France in July 2014, she negotiated the price (the hands were broken), brought him home in her boot, glued the hands back into place and treated him to a place of choice on a wall in her garden. She was already very ill with pancreas cancer then and she died six months later but in that short time the little guy gave her much joy. Now he gives joy to me.
Ce petit joueur de fifre était dans le jardin de maman (ci-dessus), maintenant il est dans le mien (ci-dessous), C'est une des dernières choses que ma mère ait acheté. Elle en avait envie depuis longtemps et quand elle en a finalement trouvé un sur un marché dans le midi en juillet 2014, elle a négocié le prix (les mains étaient cassées), l'a ramené dans son coffre, lui a recollé les mains et lui a fait une place de choix sur un petit mur de son jardin. Elle était déjà très malade d'un cancer du pancréas et elle est morte six mois plus tard mais durant cette courte période, ce petit bonhomme lui a donné beaucoup de joie. Maintenant c'est à moi qu'il en donne.
It's one of the last things my mother bought. She'd been looking for one for a long while and when she finally found one on a market in the south of France in July 2014, she negotiated the price (the hands were broken), brought him home in her boot, glued the hands back into place and treated him to a place of choice on a wall in her garden. She was already very ill with pancreas cancer then and she died six months later but in that short time the little guy gave her much joy. Now he gives joy to me.
Ce petit joueur de fifre était dans le jardin de maman (ci-dessus), maintenant il est dans le mien (ci-dessous), C'est une des dernières choses que ma mère ait acheté. Elle en avait envie depuis longtemps et quand elle en a finalement trouvé un sur un marché dans le midi en juillet 2014, elle a négocié le prix (les mains étaient cassées), l'a ramené dans son coffre, lui a recollé les mains et lui a fait une place de choix sur un petit mur de son jardin. Elle était déjà très malade d'un cancer du pancréas et elle est morte six mois plus tard mais durant cette courte période, ce petit bonhomme lui a donné beaucoup de joie. Maintenant c'est à moi qu'il en donne.
Thursday, 4 July 2013
Langues de terre
A fantastic exercise in tongue pulling is on display every day from 4 to 8 pm from 2-26 July 2013 in Avignon, 23 place des Carmes. As you stroll through Avignon's streets during the festival, make sure you stop there and have a look at Martine Belay-Benoit's work. Her real-life clay figures whose head dresses are made of feathers, beeds, velvet or silk all have one thing in common : they pull their tongue out - in disgust, in rebellion, nagging, tasting or just for fun. Martine's talent in bringing out a a remarkable range of expressions is amazing. Definitely worth seeing !
Une expo à voir à Avignon : les langues de terre de Martine Belay-Benoit, tous les jours de 16h à 20h jusqu'au 26 juillet. En vous baladant en ville pendant le festival, faites halte au 23, place des Carmes pour admirer cette incroyable galerie de portraits dont tous les personnages ont un point commun : ils tirent la langue. Que ce soit en signe de dégoût, de rébellion, de provocation, pour goûter, pour s'amuser ou pour répondre à l'injonction du docteur, les occasions de tirer la langue sont multiples et Martine a su extraire de la terre glaise une superbe diversité d'expressions. Nombre de ses amis ont eu la gentillesse de poser pour elle mais en coiffant ses personnages de plumes, de perles, de soie ou de velours, elle a donné à chacun une nouvelle personnalité d'une intensité peu commune. A voir !
"Tirer la langue quand on est enfant, c'est dénier à l'autre la supériorité supposée de son expérience et de ses arguments. Tirer la langue pour un vieillard, c'est renvoyer l'autre à la sottise de son inexpérience et de ses ambitions.
Tirer la langue est une grimace, une façon gentille d'être méchant ou méprisant. C'est moins violent, moins menaçant que de montrer le poing car avec un poing brandi on peut frapper tandis qu'avec une langue tirée on ne peut que lécher.
Et donc, tirer la langue cela veut dire : je me moque de vous, de vos valeurs, de vos postures, mais pour ce faire, je m'expose moi-même à mon désavantage, dans une expression peu flatteuse et aussi vulnérable qu'au moment de montrer la langue au médecin.
Tirer la langue, c'est aussi l'exhiber pour éviter de s'en servir, et pour rester silencieux au lieu de l'utiliser pour dire un gros mot, et c'est donc une forme de politesse dans une grossièreté mineure."
Une expo à voir à Avignon : les langues de terre de Martine Belay-Benoit, tous les jours de 16h à 20h jusqu'au 26 juillet. En vous baladant en ville pendant le festival, faites halte au 23, place des Carmes pour admirer cette incroyable galerie de portraits dont tous les personnages ont un point commun : ils tirent la langue. Que ce soit en signe de dégoût, de rébellion, de provocation, pour goûter, pour s'amuser ou pour répondre à l'injonction du docteur, les occasions de tirer la langue sont multiples et Martine a su extraire de la terre glaise une superbe diversité d'expressions. Nombre de ses amis ont eu la gentillesse de poser pour elle mais en coiffant ses personnages de plumes, de perles, de soie ou de velours, elle a donné à chacun une nouvelle personnalité d'une intensité peu commune. A voir !
Tirer la langue est une grimace, une façon gentille d'être méchant ou méprisant. C'est moins violent, moins menaçant que de montrer le poing car avec un poing brandi on peut frapper tandis qu'avec une langue tirée on ne peut que lécher.
Et donc, tirer la langue cela veut dire : je me moque de vous, de vos valeurs, de vos postures, mais pour ce faire, je m'expose moi-même à mon désavantage, dans une expression peu flatteuse et aussi vulnérable qu'au moment de montrer la langue au médecin.
Tirer la langue, c'est aussi l'exhiber pour éviter de s'en servir, et pour rester silencieux au lieu de l'utiliser pour dire un gros mot, et c'est donc une forme de politesse dans une grossièreté mineure."
Alain Fleisher, "Moi, Sandor F."
Wednesday, 12 June 2013
Aussie Aussie Aussie oï oï oï !
This isn't Avignon I have to admit. Can my faithful reader tell where these two pictures were taken last weekend? The link between these two pictures is Australia : above are my good Sydney friends Toni and Julius and below is a sculpture by Melbourne-born artist Ron Mueck - the two larger than life characters of his "beach couple" look so amazingly real you could think you were on an Australian beach but for the contemporary structure of the Cartier Foundation for Contemporary Art surrounding them.
I was really moved by Mueck's work and in particular by his "woman with shopping". If you ever get a chance to see
Non nous ne sommes pas à Avignon, c'est vrai. J'ai bougé le week-end dernier. Saurez-vous deviner dans quelle ville je suis allée ? Le lien entre ces deux images, c'est l'Australie : la photo du haut représente Toni et Julius, de chers amis de Sydney en visite ici, et la photo du bas représente une oeuvre de l'artiste Ron Mueck, né à Melbourne. Aujourd'hui il vit à Londres mais ses personnages en maillot pourraient sortir tout droit d'une plage australienne. J'ai beaucoup aimé cette expo ainsi que le film de 40 minutes tourné dans l'atelier de Ron Mueck et qui nous permet de suivre au fil des mois la patiente réalisation de ses dernières oeuvres. Le réalisme hallucinant des personnages qu'il réalise laisse un curieux sentiment de malaise associé à l'empathie. La sculpture qui m'a le plus touchée est "woman with shopping", une jeune mère portant son bébé sur son sein dans un porte-bébé mais incapable du moindre geste d'affection envers son enfant du fait des deux sacs de courses qui lui mobilisent les bras et la tirent lourdement vers le bas. Elle regarde fixement devant elle, elle a l'air épuisé. Le bébé, lui, a les yeux rivés sur le visage de sa mère. Une expo à voir avant le 27 octobre 2013 à la Fondation Cartier pour l'art contemporain .
I was really moved by Mueck's work and in particular by his "woman with shopping". If you ever get a chance to see
Non nous ne sommes pas à Avignon, c'est vrai. J'ai bougé le week-end dernier. Saurez-vous deviner dans quelle ville je suis allée ? Le lien entre ces deux images, c'est l'Australie : la photo du haut représente Toni et Julius, de chers amis de Sydney en visite ici, et la photo du bas représente une oeuvre de l'artiste Ron Mueck, né à Melbourne. Aujourd'hui il vit à Londres mais ses personnages en maillot pourraient sortir tout droit d'une plage australienne. J'ai beaucoup aimé cette expo ainsi que le film de 40 minutes tourné dans l'atelier de Ron Mueck et qui nous permet de suivre au fil des mois la patiente réalisation de ses dernières oeuvres. Le réalisme hallucinant des personnages qu'il réalise laisse un curieux sentiment de malaise associé à l'empathie. La sculpture qui m'a le plus touchée est "woman with shopping", une jeune mère portant son bébé sur son sein dans un porte-bébé mais incapable du moindre geste d'affection envers son enfant du fait des deux sacs de courses qui lui mobilisent les bras et la tirent lourdement vers le bas. Elle regarde fixement devant elle, elle a l'air épuisé. Le bébé, lui, a les yeux rivés sur le visage de sa mère. Une expo à voir avant le 27 octobre 2013 à la Fondation Cartier pour l'art contemporain .
Wednesday, 20 February 2013
The difficult balance of justice
Digging from my archives until I make up my mind about what new camera to buy. Located along the city walls and across from the Tribunal, this large stainless steel sculpture (each sphere being about one metre in diameter) represents the difficult balance of justice. There are 6 spheres on each side but whereas on the right hey are neatly piled up, on the left they're all over the place and ready to fall off. Yet the tray on which they sit remains level, thanks to the supporting sphere being off to one side. I love this sculpture, I find it both clever and profound.
N'ayant toujours pas choisi de nouvel appareil photo, je publie une photo prise il y a juste un an. Située le long des remparts en face du tribunal, cette grande sculpture en acier (chaque sphère fait environ un mètre de diamètre) représente le difficile équilibre de la justice. En l'observant, on s'aperçoit que s'il y a bien 6 boules de chaque côté, elles sont bien empilées à droite alors qu'à gauche elles s'égaillent et s'apprêtent à tomber. Et pourtant le plateau sur lequel elles reposent reste horizontal, grâce à la sphère de soutien déplacée d'un côté. J'adore cette sculpture, je la trouve très juste.
N'ayant toujours pas choisi de nouvel appareil photo, je publie une photo prise il y a juste un an. Située le long des remparts en face du tribunal, cette grande sculpture en acier (chaque sphère fait environ un mètre de diamètre) représente le difficile équilibre de la justice. En l'observant, on s'aperçoit que s'il y a bien 6 boules de chaque côté, elles sont bien empilées à droite alors qu'à gauche elles s'égaillent et s'apprêtent à tomber. Et pourtant le plateau sur lequel elles reposent reste horizontal, grâce à la sphère de soutien déplacée d'un côté. J'adore cette sculpture, je la trouve très juste.
Sunday, 13 November 2011
Atelier d'artiste



When the mobiles are finished they find a place in the garden. Says Grobet " When I'm in the workshop I can "see" the sculpture, or rather I can guess it. Only when I take it out into the garden and place it among the trees and wind can I really "feel" it. This is when a piece is truly born."
Saturday, 2 July 2011
Têtes de Terre
23 place des Carmes, Avignon
Clay figures by Martine Belay-Benoit, an exhibition open every day from 4:00 pm to 8:00 pm until July 6th. I took these pictures on the opening night on June 30th. N°23 place des Carmes (next to the Merci Tonton restaurant) is a decaying and empty townhouse with a lovely courtyard at the back - a perfect setting for this amazing collection of human faces: from grinning to serene, anxious, angry, thoughtful or desperate, they display a full array of human emotions. I hope my photos do them justice. Only five days to go now - rush to see it if you can.



Têtes de terre, une exposition de Martine Belay-Benoit ouverte de 16h à 20h tous les jours jusqu'au 6 juillet 2011. J'ai pris ces photos le soir du vernissage le 30 juin. Le n°23 place des Carmes (juste à côté du restaurant Merci Tonton) est une maison de ville vide au charme surrané avec une jolie cour derrière, un lieu idéal pour cette collection de figures humaines : souriants, sereins, anxieux, furieux, pensifs ou désespérés, les visages expriment une incroyable palette d'émotions. Foncez-y si vous pouvez, il ne vous reste que cinq jours.







Thursday, 3 March 2011
Elefandret here to stay?
Elefandret, place du palais des papes
La nuit tous les éléphants sont gris... sauf l'Elefandret qui est noir - et bien solitaire par cette froide nuit d'hiver. Restera-t-il à Avignon ? Il y a quelques semaines la mairie a débuté une grande consultation par téléphone qui permettra à tous ses administrés de donner leur avis sur les choix d'orientation pour l'avenir de la ville : le projet de tramway, la circulation urbaine, les programmes de rénovation... et l'Elefandret de Miquel Barcelo :
Souhaitez-vous que la ville l'achète ? Tapez 1. Souhaitez-vous qu'il reste mais que son achat soit financé par une fondation ou une souscription ? Tapez 2. Doit-il s'en aller ? Tapez 3. Sans opinion, tapez 4.
La réponse des avignonnais sera connue dans quelque mois. En attendant la mairie annonce que nous le garderons encore tout l'été, il nous est prêté par son l'auteur pour quelques mois supplémentaires.
Winter mist and full moon a few nights ago. Elefandret stands on its trump as a lonely figure : at 10:00 pm few visitors brave the cold to pay him a visit. Is Miquel Barcelo's sculpture here to stay? Locals will have their say. A few weeks ago the city council initiated a vast consultation of all local residents on their choices for Avignon's future : through an automated phone call they are asked their opinion about the proposed new tramway line, urban renovation priorities, roads, parking spaces... and Miquel Barcelo's elephant : If you would like the city council to purchase the sculpture, press 1. If you would like it to stay but the expense be paid by a foundation or subscription, press 2. If you want to see it go, press 3. No opinion, press 4. We'll have the survey's results in a few months' time I presume. In the mean time Avignon is keeping Elefandret for a few more months : the author is lending it to us until the end of summer.

Souhaitez-vous que la ville l'achète ? Tapez 1. Souhaitez-vous qu'il reste mais que son achat soit financé par une fondation ou une souscription ? Tapez 2. Doit-il s'en aller ? Tapez 3. Sans opinion, tapez 4.
La réponse des avignonnais sera connue dans quelque mois. En attendant la mairie annonce que nous le garderons encore tout l'été, il nous est prêté par son l'auteur pour quelques mois supplémentaires.

Friday, 21 January 2011
Elefandret in winter
Place du palais des papes

Le mistral est de retour, glacial et secouant furieusement les arbres mais ramenant le ciel bleu que j'aime tant ici. Je suis allée faire un tour sur la place du palais des papes presque déserte et j'ai été presque surprise de voir que l'Elefandret de Miquel Barcelo est toujours là. A l'origine il était prévu que l'énorme sculpture en bronze s'en aille après le 7 novembre 2010, fin de l'exposition Barcelo à Avignon, puis on a parlé de deux mois de prolongation. Je m'attendais donc à le voir disparaitre début janvier mais aux dernières nouvelles il est question qu'il parte d'ici quelques semaines pour New York. Je m'aperçois que je me suis bien habituée à sa silhouette massive et gauche - il me manquera quand il partira...
Dernière nouvelle le 10 février : la mairie d'Avignon vient d'annoncer que le sculpteur Miquel Barcelo, auteur de cette statue, a accepté de nous la laisser gratuitement jusqu'en mai 2011. Nous avons donc encore quelques mois pour profiter de sa présence.

The mistral is with us again, bitterly cold and shaking trees madly but bringing back the bright blue skies I love so much. I went for a walk on the semi-deserted Popes palace square and was almost surprised to find that Elefandret, Barcelo's massive 9-tonne bronze sculpture, is still here. It was originally due to leave around 7th November 2010 at the conclusion of the Barcelo temporary exhibition, then it was said that it would be here for another two months. I was expecting it to be gone any day but the latest news now is that it should be shipped to New York City some time early February. I realise that I have really grown quite fond of it - I'll miss it when it goes.
Update 10 February: The city council just advised that sculptor Miquel Barcelo, author of this statue, has agreed to leave Elefandret in Avignon for free until May 2011 so we have a few more months to enjoy its presence here.
Update 10 February: The city council just advised that sculptor Miquel Barcelo, author of this statue, has agreed to leave Elefandret in Avignon for free until May 2011 so we have a few more months to enjoy its presence here.

Dernière nouvelle le 10 février : la mairie d'Avignon vient d'annoncer que le sculpteur Miquel Barcelo, auteur de cette statue, a accepté de nous la laisser gratuitement jusqu'en mai 2011. Nous avons donc encore quelques mois pour profiter de sa présence.
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Thursday, 13 January 2011
Catch the good...

Scaffoldings above the door at Notre Dame des Doms cathedral show that large renovation works are in progress on the facade and the truck parked at the front gate by the calvary reveals that the cathedral's stained glass windows are also undergoing repairs. The artisans in charge are P & J Bulard from Saint Alexandre in the nearby departement of Gard. It will be no surprise to my faithful readers that beyond renovation, shadows, light and reflections are the real subject of this post. Photos taken on Monday on a miraculous and rare day of sunshine. Click here for a large perspective on the calvary.

Il ne vous aura pas échappé qu'au-delà des travaux de rénovation, les ombres, la lumière et les reflets sont le vrai sujet de ce billet. Photos prises lundi dernier par un miraculeux et rare jour de soleil. Pour une vue d'ensemble du calvaire cliquer ici.

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Monday, 27 December 2010
Looking up
Rue de la république, Avignon... but not only
It only takes a tiny move - looking up - and anywhere in Avignon you'll find a detail bound to lifts your spirits : the play of light on a sun shade's intricate lace, a beautifully designed wrought iron balcony, a spectacularly ornate Haussmanian facade, a tall window reflecting a scoop of blue sky, a distorted reflection in a very ancient glass pane, the city of Avignon's coat of arms, the delicate traits of a Virgin and child sculpture... Not sure today will yield anything good? Just look up, a :-)
Il suffit d'un tout petit mouvement, lever les yeux, pour découvrir partout dans Avignon un nouvelle source d'émerveillement : l'élégance d'un balcon ouvragé, l'ombre d'un claustra, la richesse d'une façade haussmanienne, une haute fenêtre accrochant un coin de ciel bleu, une paire de volets, un reflet déformé dans une vitre ancienne, les doux traits d'une vierge à l'enfant... Quand on se demande ce qu'une journée pourra livrer de bon, il suffit de lever les yeux........... :-)



Saturday, 30 October 2010
Autumn blues
Musée du Petit Palais
As October draws to an end here's a medley of blues taken this month. The Virgin and Child painting, the beautifully ornate ceiling and crenelated turret belong to the Petit Palais museum which I visited on Heritage weekend. Sitting on its trunk is Miquel Barcelo's bronze Elefandret which won't be around for much longer now - the Barcelo exhibit finishes on November 7th. As for the sweet, ripe, gorgeous figs... see below what they've turned to now.
Alors qu'octobre touche à sa fin je vous propose un petite collection de bleus pris ce mois-ci. La vierge à l'enfant, la tour crénelée et le magnifique plafond bleu viennent du Petit Palais que j'ai visité lors du week-end du patrimoine. En équilibre sur sa trompe est le monumental Elefandret de Miquel Barcelo qui n'est plus là pour bien longtemps : l'exposition Barcelo se termine le 7 novembre. Quand aux figues pleines, rondes, savoureuses, voyez ci-dessous ce qu'il en reste aujourd'hui...
Somehow they remind me of Road Runner & Wile E. Coyote - a beep beep speedy run and here they lie, flat as a pancake.
Elles me font penser à Bip Bip et le Coyote : un passage express, bip bip, et les voilà aplaties comme une crêpe !

Alors qu'octobre touche à sa fin je vous propose un petite collection de bleus pris ce mois-ci. La vierge à l'enfant, la tour crénelée et le magnifique plafond bleu viennent du Petit Palais que j'ai visité lors du week-end du patrimoine. En équilibre sur sa trompe est le monumental Elefandret de Miquel Barcelo qui n'est plus là pour bien longtemps : l'exposition Barcelo se termine le 7 novembre. Quand aux figues pleines, rondes, savoureuses, voyez ci-dessous ce qu'il en reste aujourd'hui...

Elles me font penser à Bip Bip et le Coyote : un passage express, bip bip, et les voilà aplaties comme une crêpe !
Thursday, 28 October 2010
The beer fountain
Electro bar, rue du Portail Matheron
Beer being poured straight from the town square fountain into your glass... isn't that any big boy's fantasy? These three buddies seem to think so.
De la bière fraîche qui coule directement de la fontaine de la place dans votre verre... n'est-ce pas là le fantasme de tout homme ? En tout cas ces trois amis apprécient !
When I photographed the scene from across the street, the three men seemed really curious to know what I was up to, so I came over and showed them the capture on my camera. They thoroughly enjoyed it and kindly agreed to pose for a closer shot. Thanks guys !
Quand j'ai photographié la scène depuis l'autre côté de la rue, les trois amis semblaient vraiment surpris que je m'intéresse à eux alors je suis venue leur montrer l'image sur mon APN - ça les a fait sourire et ils ont gentiment accepté de poser pour un gros plan. Merci !

De la bière fraîche qui coule directement de la fontaine de la place dans votre verre... n'est-ce pas là le fantasme de tout homme ? En tout cas ces trois amis apprécient !

Quand j'ai photographié la scène depuis l'autre côté de la rue, les trois amis semblaient vraiment surpris que je m'intéresse à eux alors je suis venue leur montrer l'image sur mon APN - ça les a fait sourire et ils ont gentiment accepté de poser pour un gros plan. Merci !

Tuesday, 12 October 2010
Parcours de l'art : Violaine Kruch
Espace Vaucluse
Parcours de l'art, continued : 2-23 October 2010, three weeks dedicated to contemporary art in Avignon. This time we're at Espace Vaucluse, just round the corner from the Opera on place de l'horloge. Please browse through all my photos in this post: all three sculptures are by the same young artist, Violaine Kruch. The humorous (almost cartoon-style) anxious swimmer on the phone, the pregnant woman whose womb is a mysterious green maze, the strong indigenous woman exuding energy... with these three portraits, ever so different in style, Violaine Kruch seems to be exploring different aspects of feminity. In the first I see a humorous presentation of middle age anxiety, in the second a questioning about the meaning of life, the future of an unborn child and the amazing changes that pregnancy brings about... The third sculpture (my favorite) is an incredibly powerful one. The association between the clay figure and her amazing braided head cover works beautifully. I wouldn't be far from thinking that this is a woman of shamanic powers. She reminds me of the indomitable indigenous women you sometimes hear of in the news who through sheer determination steer their people to victory against world corporations or unfair rules. This sculpture made a lasting impression on me.
Parcours de l'Art, suite. Du 2 au 23 octobre 2010, Avignon s'ouvre à l'art contemporain. Cette fois nous sommes à l'Espace Vaucluse, au coin de l'Opéra sur la place de l'horloge. Regardez l'ensemble des images : toutes ces oeuvres sont de la même artiste, Violaine Kruch. La discrète anxiété de la baigneuse pendue à son téléphone (dont l'humour se rapproche de la BD), l'air pensif de la jeune femme enceinte dont le beau mouvement de bras enserre un ventre-labyrinthe, la puissance dégagée par le buste d'une jeune femme brune aux traits forts... Violaine Kruch explore avec talent différents aspects de la féminité : corps mou presque flottant, corps en transformation refermé sur ses doutes ou corps ouvert tout en projection d'énergie. Le ventre-labyrinthe m'a posé question : mains protectrices, regard inquiet, est-ce la marque d'une incertitude sur l'avenir de cet enfant pas encore né, voire sur le sens de la vie ? Quant à la dernière, 'Indigo', elle dégage une énergie peu commune. Je trouve l'association entre le buste en terre cuite et le couvre-chef tressé particulièrement réussi. On lui attribuerait volontiers des pouvoirs chamaniques ; elle m'a fait penser à ces femmes indigènes dont on entend parfois parler qui par la seule force de leur détermination réussissent à mener leur peuple à la victoire contre de puissantes multinationales ou des lois iniques. Elle me hante encore. Je retournerai la voir.
Above, sculptor Violaine Kruch and her piece "Indigo". I caught her off guard while she was coming towards me.
Ci-dessus, l'artiste Violaine Kruch avec l'une de ses oeuvres, 'Indigo'. Je l'ai surprise en mouvement alors qu'elle venait vers moi.



Ci-dessus, l'artiste Violaine Kruch avec l'une de ses oeuvres, 'Indigo'. Je l'ai surprise en mouvement alors qu'elle venait vers moi.

Saturday, 28 August 2010
A sunbath and a shower
Quai de la ligne
I wish I could tell you something about the unlikely character showering and sunbathing on the lawn near the Pont d'Avignon but I know nothing about him, neither who created him or how he got here. Perhaps if one of my better informed local readers cared to shed some light ?
J'aimerais vous dire des choses intéressantes sur l'étonnant personnage qui prend un bain de soleil et une bonne douche sur la pelouse au pied du Pont d'Avignon mais je ne sais rien de lui, ni qui en est l'auteur ni qui l'a installé là. Mes lecteurs locaux bien informés sauraient-ils nous éclairer ?
Can you see it here framed by the Pont St Benezet's first arch?
Le voyez-vous ici encadré par la première arche du pont St Bénézet?
Seen from the Pont d'Avignon with the remparts in the background.
What do you think of him?

J'aimerais vous dire des choses intéressantes sur l'étonnant personnage qui prend un bain de soleil et une bonne douche sur la pelouse au pied du Pont d'Avignon mais je ne sais rien de lui, ni qui en est l'auteur ni qui l'a installé là. Mes lecteurs locaux bien informés sauraient-ils nous éclairer ?

Le voyez-vous ici encadré par la première arche du pont St Bénézet?

What do you think of him?
Vu depuis le pont St Bénézet avec les remparts et le rocher des doms derrière lui.
Quand on a les cheveux en fourche, a-t-on les cheveux fourchus?
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Friday, 13 August 2010
Big foot

Conseil local : dans la chaleur de l'été, vous trouverez un peu d'ombre sous la trompe de l'éléphant.
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Tuesday, 26 January 2010
ART, Marion & Ulysses
Galerie Espace libre, 51 rue Carnot, L'Isle sur la Sorgue
I first came across Marion Heybroek and Ulysse Plaud's work at the Espace Libre ART gallery in l'Isle sur la Sorgue. Their massive piece L'éveil (the awakening) sat in the window there, an extraordinary combination of iron, stone and olive tree wood. I just had to walk in to take a closer look.
J'ai découvert les sculptures de Marion Heybroek et Ulysse Plaud pour la première fois l'été dernier à la galerie d' ART Espace Libre de l'Isle sur la Sorgue. Leur pièce L'éveil, une oeuvre massive combinant pierre, fer et bois d'olivier attirait le regard en vitrine. Il m'a absolument fallu entrer pour la regarder de plus près.
The gallery owner Mohammed Ounouh explained to me that Marion Heybroek and Ulysse Plaud, a couple in life, work on each of their sculptures together. He also said that both into their seventies now, they had reached a time in life when they had chosen to no longer sell their artwork ; with a number of their sculptures already in museums, they would rather not see the rest dispersed but rather kept together, perhaps to be managed by a foundation later on.
Mohammed Ounouh, le propriétaire de la galerie, m'a expliqué que Marion Heybroek et Ulysse Plaud, un couple dans la vie, travaillent sur toutes leurs sculptures ensemble. Il m'a aussi dit qu'ayant tous les deux plus de soixante-dix ans ils étaient arrivés à un moment de leur vie où ils avaient choisi de ne plus vendre leur travail. Avec un certain nombre de leur pièces déjà exposées dans des musées, ils préfèrent aujourd'hui ne plus disperser leurs oeuvres mais les garder ensemble, peut-être pour qu'elles soient ultérieurement prises en charge par une fondation.
In the meantime their work is on display in Joucas where their workshop is located. You can discover their sculptures freely as you stroll through the narrow village streets. In January the workshop was closed and in the snow all was very quiet. I look forward to going back in summer...
En attendant c'est autour de leur atelier de Joucas qu'on peut découvrir leurs oeuvres en se promenant librement dans les rues du village. En janvier, l'atelier était fermé et le village bien calme sous la neige. Je reviendrai à la belle saison.

J'ai découvert les sculptures de Marion Heybroek et Ulysse Plaud pour la première fois l'été dernier à la galerie d' ART Espace Libre de l'Isle sur la Sorgue. Leur pièce L'éveil, une oeuvre massive combinant pierre, fer et bois d'olivier attirait le regard en vitrine. Il m'a absolument fallu entrer pour la regarder de plus près.

Mohammed Ounouh, le propriétaire de la galerie, m'a expliqué que Marion Heybroek et Ulysse Plaud, un couple dans la vie, travaillent sur toutes leurs sculptures ensemble. Il m'a aussi dit qu'ayant tous les deux plus de soixante-dix ans ils étaient arrivés à un moment de leur vie où ils avaient choisi de ne plus vendre leur travail. Avec un certain nombre de leur pièces déjà exposées dans des musées, ils préfèrent aujourd'hui ne plus disperser leurs oeuvres mais les garder ensemble, peut-être pour qu'elles soient ultérieurement prises en charge par une fondation.

En attendant c'est autour de leur atelier de Joucas qu'on peut découvrir leurs oeuvres en se promenant librement dans les rues du village. En janvier, l'atelier était fermé et le village bien calme sous la neige. Je reviendrai à la belle saison.
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