Thursday 16 June 2011

Beach wilderness

Plage de Piémançon, Camargue
Beyond the area where camping is allowed on Piemanson beach begins a stretch of amazing wilderness. The white sand beach continues for miles on end, visited almost exclusively by fishermen, sun worshippers and beach walkers. Most are nude. Some people also come for fun rides on their motorbikes, four wheel drives or quads but they are few and far between and the beach remains essentially a place of peace and quiet. If you walk to the very end you reach a sandy delta : the mouth of the Rhone river.
Au-delà de la zone où le camping est autorisé sur la plage de Piémançon commence un univers à part - on dirait le bout du monde. La plage de sable blanc continue sur des kilomètres, nature libre à peine visitée par quelques marcheurs les pieds dans l'eau, des pêcheurs ou des amateurs de bronzage. La plupart sont nus. Certains utilisent aussi la plage comme terrain d'aventures à parcourir en 4x4, à moto ou en quad mais ils sont rares et peu nombreux. Dans l'ensemble, c'est un royaume de paix et d'isolement. En marchant vers l'est jusqu'au bout, on arrive à un delta de sable : l'embouchure du Rhône.
The beach is lined with dunes backing onto salt marshes where pink flamigoes and other wildlife live unharmed. This is the parc naturel regional de Camargue. However if you climb to the top of the dunes on a clear day you might be able to spot the cranes on the docks of Port St Louis du Rhône, the smoking chimneys of oil refineries and the tall silhouettes of a windfarm. The industrial world isn't very far but here you get a real sense of remoteness and wilderness.
La plage est bordée de dunes qui s'adossent à un pays de marécages où les flamants roses et la faune sauvage vivent protégés. On est dans le parc naturel régional de Camargue. Pourtant si l'on monte au sommet des dunes par beau temps on distingue au loin les grues des docks de Port St Louis du Rhône, les nombreuses éoliennes, les fumées et les hautes cheminées des raffineries : le monde industriel n'est pas bien loin. Mais on pourrait si facilement l'oublier et se croire au bout du monde...
If four-wheel driving on the beach appears too noisy, how about a horse ride? When you finally return to the inhabited part of the beach, the first few caravans and driftwood shelters you see feel like civilization again...
Si le bruit des 4x4 vous choque, pourquoi pas une randonnée à cheval ? Quand on revient vers la partie habitée de la plage, les premières caravanes et les premiers abris en bois flotté qu'on rencontre donnent l'impression de revenir à la civilisation...

27 comments:

Olivier said...

la deuxieme photo est totalement superbe et une belle compo. Elle fait tres ile abandonnée loin de toute civilisation. Peut etre que le personnage est a la recherche de trace de vie......

susan jenkins said...

Just beautiful!! how i would love to have a little trailer there on the beach!! Fabulous!

Susan

RedPat said...

Seems like Eden so somehow suitable to be nude!

Leif Hagen said...

I love these beach photos but I like the 2nd photo the best with the woman walking alone along the beach...

Owen said...

Fabulous Nathalie ! I've been in the Camargue, but not to this particular bit... Did you get to Maguelone ? Did you go skinny dipping in the moonlight ???
:-)

Bob Crowe said...

I seem to have completely spaced out on your last several posts. I would never imagine a place such as this on the south coast of France. Love the pirate fort.

Oh, and the fruit baskets last Friday could make you swoon.

Thank you for your comment yesterday. I was 24 when my mother died of breast cancer, a few months married, a few months out of law school. I was the oldest of four. My younger sister was 17 and it must have been particularly hard on her. She came through it well.

Stickup Artist said...

What an awesome place with attitude. I love the driftwood fort bleached white, the tall grasses growing from the rippling patterns of soft white sand, and most of all horseback riding along the ocean. This place must give one such a sense of joy and freedom!

chri said...

Tu as réussi à attraper l'essence du lieu et du paysage.
Ses horizontales infinies...

Anonymous said...

ah c'est magnifique ce paysage, un endroit idéal pour construire les chateaux de sable,
j'adore l'angle de la deuxième photo,c'est comme on marche vers l'endroit ou la mer et la mer du ciel devient un.
merci

Michel Benoit said...

Face au grège du sable
L'eau le ciel font ça bleu
Me baigne à Piémançon
Et gré les pieds m'en sont


>(°< °)<

Claude said...

En dehors de la partie campée, c'est effectivement une plage magnifique.
Je suis pour la randonnée à cheval, mais pourquoi pas au lieu d'un 4x4, un quad, ça doit être sympa, à partir du moment où on dérange personne.
Le sable sculpté par le vent me fait penser à la dune du Pyla (côté mer), que j'ai du grimper je ne sais combien de fois pour aller à la plage de l'autre côté du camping.

nathalie said...

Oui Michel, gré les pieds m'en sont.
Je n'ai guère mis que les pieds dans l'eau mais c'était délicieux.

Pour le bain complet avec natation j'attendrai que l'été ait réchauffé la mer.... et l'air d'ailleurs car dimanche dernier il soufflait une tramontane frisquette qui ne donnait guère envie d'enlever son t-shirt. J'ai vu très peu de baigneurs.

Les Grépieds said...

On voit bien d'ailleurs les palmiers et autres herbes courbés par le vent.

PeterParis said...

En 1968, j’ai quelques fois fait la route entre Salin de Giraud et Saintes-Maries en voiture en suivant les plages, « à vos risques et périls ». En 2CV tout est possible ! C’était magnifique ! (Aujourd'hui je prends la route officielle.)

nathalie in Avignon said...

Grépieds heureux, ce qu'il y a de marrant c'est que les deux palmiers du fort pirate ne sont pas des vrais palmiers. Ce sont des palmes sèches attachées en bouquet sur un tronc sec apporté par la mer. Super, hein?

jeandler said...

Proust cherchait à retrouver le temps perdu...
Ici, c'est le Paradis qui est retrouvé les pieds dans l'eau et nu comme au premier jour.
Le sable est peut-être plus fin mais cela me fait souvenir de L'Espiguette, un peu plus loin vers l'ouest...

Tilia said...

Les chevaux sur la plage
quelle belle image !

Kelly Slater said...

Je ne savais pas que Neptune était un adepte du surf...

Bergson said...

j'ai eu peur j'ai pensé que la mer avait atteint Avignon
en tout cas c'est vraiment superbe la bas

Richard said...

Beaux instantanés de solitude.

French Girl in Seattle said...

Superbe ton blog, Nathalie. Merci de m'avoir rendu visite sur French Girl in Seattle! La Camargue, je n'y suis pas allée très souvent pendant mon enfance, mais ces belles photos m'ont rappelé une de mes histoires préférées quand j'étais gosse: "Crin Blanc"-- Je vais prendre le temps de me balader sur ton blog dans les jours qui viennent. A bientôt, Veronique aka French Girl in Seattle

Jilly said...

These photos make me want to sell up and move here. I'm so drawn to what you present. Perhaps it reminds me a bit of Australia - 40 mile beach for instance near to Noosa in Queensland? I don't know, just love it. You've really caught the soul of the place.

AnneduSud said...

Bell idée de balade que je note dans mes tablettes.

Fardoise said...

Un coin de côte encore sauvage, rafraîchissant ! Tiens, je ne savais pas qu'embouchure se disait mouth.

Genie -- Paris and Beyond said...

Although I have never been south of Arles, your photos show the beauty of this area. The ripples in the dunes are perfect against the backdrop of blues.

Bises,
Genie

Caro du Jallouvre said...

Superbe ! ça donne envie de se promener pieds nus dans le sable ;)
La camargue m'a toujours fait rever...

Thib said...

Comme French Girl in Seattle, tes photos m'ont fait penser à "Crin Blanc" ! C'est là que la fin a été tournée, non ?

LinkWithin

Related Posts with Thumbnails